Dr Khiareddine Karoui
Success
“90% de nos Kinésithérapeutes sont formés par l’UPSAT. Personnellement je ne connais pas de Kinésithérapeutes au chômage.”
Dr Khiareddine Karoui
Spécialiste en médecine physique et réadaptation
Centre de Rééducation Fonctionnelle Menzah 6
DR. KAROUI khiareddine, je suis médecin de rééducation (MPR) je travaille dans le centre de rééducation professionnelle. C’est un centre qui contient 17 kinésithérapeutes.
On a commencé notre collaboration avec l’UPSAT depuis 2013. On a commencé à recevoir des étudiants UPSAT pour leurs stages en balnéothérapie. Notre centre est ouvert depuis 14 ans et depuis notre collaboration, il y a 6 ans, le pourcentage en kinésithérapeutes au centre a grimpé de 50% à 90% de recrues de l’UPSAT, parce qu’on a remarqué que les étudiants sont d’un certain niveau. Sincèrement, quand ils viennent ici les diplômés de l’UPSAT sont tout de suite opérationnels: Ils connaissent la stratégie et comment prendre en charge les patients, on sent que c’est des gens qui n’ont pas que le côté théorique des choses.
Pour la kinésithérapie il y a encore de la demande : personnellement je ne connais pas de kinésithérapeutes en chômage.
On a des kinésithérapeutes qui s’expatrient. Cette immigration se fait par phénomène de mode, parce qu’on a à certains moments des kinésithérapeutes qui sont partis au QATAR, justement en préparation à la traumatologie du sport à l’occasion de la coupe du monde 2022 .Ils travaillent donc dans des centres hospitalier pour préparer cet événement. Après on a eu une vague des gens qui sont partis à OMAN, pour s’occuper de centres des enfants handicapés moteurs (des IMC).
La France recrute aussi. On a eu des départs vers la France moyennant des examens de concours d’équivalence comme pour l’Allemagne.
Et cette année c’est le Canada qui recrute. Les kinés, moyennant une demande de naturalisation, ont l’équivalent des postes d’aides-soignantes et valorisent leur diplôme au fur et à mesure.
Donc en fait, la kinésithérapie est toujours demandée et il n’y a pas de kinésithérapeutes qui chôment.