
Parmi les conséquences graves de la crise sanitaire (Covis-19) l’augmentation du nombre de patients atteints de troubles de l’alimentation. Les services spécialisés dans la prise en charge de ces troubles ont vu leur activité augmenter d’un tiers depuis un an.
Cet accroissement des troubles alimentaires s’explique par l’absence de repères, la diminution d’activités sportives et l’absence des relations sociales. Cela est également dû à l’alourdissement du nombre d’heures du travail. Pour y faire face et réagir rapidement, il est nécessaire de contrôler sa nourriture.
Anorexie restrictive et boulimie : comprendre les formes d’anorexie
Tout d’abord, l’anorexie est une pathologie qui appartient à la famille des troubles du comportement alimentaire (TCA). Ce trouble peut être expliqué par des restrictions alimentaires volontaires qui conduisent à un poids insuffisant. Il est accompagné par la peur extrême de prendre du poids, ainsi qu’une distorsion importante de l’image corporelle. C’est une maladie essentiellement féminine et elle concerne les adolescentes de 12 à 20 ans.
L’anorexie restrictive est la première forme de l’anorexie. Ici, la personne qui souffre d’anorexie mange le moins possible, saute des repas, diminue les portions et privilégie des aliments peu caloriques car elle a peur de grossir et prendre du poids. La deuxième forme d’anorexie est celle qui alterne avec la boulimie. De 20 à 50% des anorexiques ont des crises de boulimie. Ils mangent beaucoup, ensuite, ils se font vomir. Cet acte et suite à la culpabilité de manger une grande quantité de nourriture, ce qui pousse la personne à vouloir vomir tout ce qu’elle a avaler. Dans certaines situations, les crises de boulimie surviennent lorsque l’anorexie elle-même est guérie.
Combat contre l’anorexie : un mélange de travail physique et psychologique
L’anorexie est un trouble de comportement et résulte d’un problème sur le plan psychologique mais qui affecte le plan physique. En effet, les patients souffrent de malaise sur le plan émotionnel et ressentent de l’inconfort sur le plan corporel. La kinésithérapeute peut les aider à retrouver l’équilibre entre corps et esprit et renforcer leur estime de soi et bien-être.
A travers la réflexion et des exercices concrets, le kinésithérapeute peut aider ses patients à mieux comprendre leurs attentes et à cerner leurs besoins. Le kiné peut également les aider à éviter certains écueils de façon à construire une composante thérapeutique favorable. A noter qu’un kinésithérapeute peut jouer un rôle crucial dans les cas d’anorexie à condition de connaître les spécificités de chaque patient pour être le plus juste dans son accompagnement, étant donné que son intervention différera selon le stade de la maladie. Pour le faire, il s’agit de diversifier et de personnaliser les activités et les exercices proposés dans ces séances entre les patients.
Pour conclure…
Le travail physique et psychologique peut aider les anorexiques à retrouver leurs repères ainsi que la paix et la sérénité, physique et émotionnelle. Les exercices proposés peuvent avoir un impact sur la santé mentale, sans ignorer l’importance de suivre une thérapie pour assurer un équilibre entre l’aspect physique et psychologique.
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